Ça commence par le marché de
gros, à Pont de l’Isère. Les producteurs de Drôme et Ardèche ont rendez-vous sur
un immense parking avec les marchands de primeurs et restaurateurs de toute la
France, dans une noria de camions et camionnettes. Et, quand le temps des
échanges professionnels est terminé, à 18h, le marché s’ouvre aux particuliers.
Au cul du camion, on peut acheter des cagettes de fruits ou légumes frais, au
prix du kilo. En été, pêches, abricots, tomates, melons… à foison, mais nous
sommes en avril, c’est plus vert : asperges, épinards, bettes, poireaux,
salades… cueillis du matin.
Ce qui ne m’empêche pas d’aller
le lendemain compléter mes emplettes au marché local, il me manque radis et
œufs frais, olives et fromages de chèvre crémeux, et… les premières
gariguettes.
Ensuite, passage obligé chez le
boucher-traiteur de Tournon. Il nous faut des protéines ! Caillettes,
ravioles, quenelles, saucissons. Pas de gratin dauphinois ou beignets
d’aubergines, aujourd’hui, mais du chevreau rôti, le grand classique de Pâques.
La gourmandise sucrée triomphe à Tain,
avec les Pognes à la fleur d'oranger, Suisses sablés et autres Saint-Genix aux pralines, pâtisseries traditionnelles, mais pour satisfaire mon petit-fils, c’est plutôt du côté des nids de Pâques raffinés,
au chocolat, ou aux fraises, que je lorgne.
Et pour accompagner tout
cela ? Quelle boisson ? Une petite visite à la Cave Coopérative
s’impose, la dégustation y est aussi permanente et généreuse. Entre Saint-Péray et Saint-Joseph,
Cornas et Hermitage, la tête me tourne …
Tain-Tournon, c’est mon pays de
Cocagne.
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