16 ans après le succès planétaire de « Mille
Femmes Blanches », Jim Fergus donne enfin une suite à sa passionnante
histoire. Mille Femmes Blanches racontait un incroyable traité : le
gouvernement américain, dans le but d’intégrer les Indiens, avait échangé 1000
femmes blanches contre 1000 chevaux. Ces femmes, pour la plupart recrutées dans les
prisons, les asiles, ou sur le trottoir, valaient bien mieux que leur
réputation : elles se sont adaptées avec force, appréciant la façon de
vivre des Indiens, leur absence de préjugés, puis ont refusé de rejoindre leurs
tortionnaires blancs, lorsque l’opération fut annulée.

Dans « La vengeance des mères » on retrouve nos
héroïnes en 1876, un an plus tard. Elles sont devenues mères de bébés
cheyennes, dont la plupart ont été tués lors de l’attaque sanglante de leur village
par les troupes américaines. Car l’heure n’est plus à l’intégration, mais à
l’extermination, et les sauvages ne sont pas ceux qu’on croit. Jim Fergus
raconte la suite de la guerre contre les Native Indians à travers les journaux
de deux femmes, Margaret, une Irlandaise qui n’a pas sa langue dans sa poche,
et Molly, nouvelle venue dans la tribu, à la personnalité bien trempée. Son
roman est non seulement un hommage aux Indiens, à leur civilisation, mais aussi
un hommage aux femmes, qui savent s’adapter, supporter et défendre par-dessus-tout
la vie qu’elles donnent.
Réfugiées dans le camp du chef Crazy Horse, où se
rassemblent toutes les tribus indiennes, elles participeront à la fameuse
bataille de Little Big Horn, qui se soldera par une écrasante défaite de
l’armée. Et pourront vivre quelques années de répit, avant l’écrasement final.
Ce deuxième tome est actuellement disponible en poche chez
Pocket.
Et Jim Fergus vient de publier le troisième et dernier tome de
sa saga : Les Amazones.
Chronique publiée dans le JTT du jeudi 16 avril.
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