mercredi 25 septembre 2013

No stress

Premier jour de cure. Voiture au garage. Appart branché. Nuit paisible, après une balade au soleil. No stress.
Nicole, c'est l'heure ! C'est Jo qui frappe à ma porte, j'ai la flemme de mettre mon réveil. Déjà 6H30 ? Pas le temps de réfléchir, je saute hors du lit, cours à la cuisine, coupe des tranches de pain, les glisse dans le toaster, reviens à la chambre m'habiller en vitesse, retourne à la cuisine, prends un bol de café tout chaud, merci Jo. Beurre et confiture d'abricots sur tartines grillées. Je gloutonne. Tu as vu l'horloge du four ? 5H45 ! Ah, ah, ils ont oublié le changement d'heure !

Moins le quart, je file, dit Jo. On se retrouve aux thermes. Je range le petit déjeûner, vérifie mon sac : maillot, bonnet, sandales, planning. J'éteins les lampes et ferme à clé. Dehors, nuit noire. C'est drôle, l'année dernière, à la même heure, je profitais du lever du soleil, des oliviers argentés sur ciel bleu sombre, en marchant jusqu'aux thermes. Je ne  réfléchis pas davantage, je me hâte. La ville est déserte, pas de commerçant ouvrant un volet métallique, pas de cantonniers aspergeant les rues piétonnes. Même les forains n'ont pas encore commencé à s'installer sur la place du marché. Etrange. Le clocher sonne l'heure, mais je néglige de compter les coups. La température est douce, je me réjouis à la pensée de la boue tiède qui m'attend, avant une longue journée de soleil. No stress.

Et quart. Il m'a fallu moins d'une demi-heure pour arriver aux thermes illuminés. Je retrouve Jo, nous allons attendre notre tour vers l'horloge de l'entrée. Et là, stupeur : elle ne marque pas 7h15 mais 6H15 ! On a une heure d'avance !
J'ai négligé tous les signaux, l'affichage du four, la nuit noire, la ville endormie, je n'ai pas compté les six coups de cloche... confiance et détente totales ... No stress, but cure !

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