jeudi 31 juillet 2025

Les Voyageurs ont posé leurs bagages à Crest

Bruno Catalano est un sculpteur de renommée mondiale. Ses Voyageurs de bronze, aux corps traversés par une grande faille, décorent les capitales de nombreux pays. Et depuis peu, une de ses sculptures orne le parvis de la mairie de Valence. Mais c’est à Crest qu’il habite, et Crest lui rend hommage par une grande exposition de ses œuvres, dans les rues et au Centre d’Art.

Ces sculptures monumentales, des hommes chargés d’un bagage et largement fissurés, intriguent et interpellent le spectateur. Par leur réalisme, leur taille, mais aussi par l’alchimie entre le vide et le plein. Comment tout cela tient-il ? Johnny sur le quai de la gare de Crest, avec bandana et sac de voyage, un cadre cravaté allant au travail dans la rue, un touriste affalé qui attend l’embarquement, un migrant désemparé, chacun est à la fois attiré et interrogé sur ses propres fêlures, que ce soit un pays, une famille, un amour, un travail, des amis…

Bruno Catalano n’a pas toujours créé de tels personnages, c’est même le hasard d’une faille dans le processus de coulage de la fonte, qui lui a donné l’envie d’exploiter l’idée d’incomplétude de l’être humain. Lui aussi a connu des départs douloureux. D’origine franco-sicilienne, né au Maroc en 1960, il a suivi ses parents à Marseille en 1970. A 20 ans, il s’est embarqué comme mécanicien sur les bateaux, avant de découvrir la sculpture d’argile puis de bronze et de s’y consacrer dès 1991. Autodidacte, la sculpture est devenue son activité principale, au point d’être sollicité en 2001 par la mairie de Marseille pour exécuter un buste de Yves Montand. Mais ce sont les Voyageurs qui ont fait son succès depuis 2004.

Dans le Centre d’art de Crest, des petites figurines réalistes pleines côtoient harmonieusement les géants de bronze évidés. Bruno, qui se définit comme artisan sculpteur, a voulu que l’exposition « Traversée commune » mêle l’artistique au pédagogique. Et rende hommage aussi à ses équipes de fondeurs locales, en détaillant les diverses étapes du processus créatif. De l’argile au moule en élastomère, du moule au plâtre puis à la cire, qui est retravaillée, remoulée, jusqu’à sa réplique en bronze, ensuite soudée, poncée, ciselée, patinée. Ses sculptures sont le résultat d’un travail artisanal collectif et exigeant.

Lors du vernissage de l’exposition, vendredi 20 juin, Bruno Catalano, immense artiste dont la modestie et la gentillesse sont bien connues des Crestois, a reçu la décoration de Chevalier des Arts et Lettres de la main de Hervé Mariton, ancien ministre et maire de Crest. Une reconnaissance bien méritée. Dont la ville bénéficie largement, puisque grâce à lui, elle est devenue le pôle culturel de la vallée de la Drôme.

Exposition visible du 21 juin au 5 octobre, dans les rues et au centre d’Art de Crest. Des rendez-vous, rencontres, visites, sont organisées tout l’été. Tél : 0475766138.


Article publié dans le JTT du jeudi 31 juillet 2025.

samedi 26 juillet 2025

Vercors en lumières : Un parcours lumineux dans la forêt de Villard-de-Lans

 

Depuis le 28 juin et jusqu’au 28 septembre, à la tombée de la nuit, le site nordique de Bois Barbu à Villard-de-Lans se pare de lumières pour raconter l’histoire et l’âme du Vercors. Un sentier lumineux a été créé en plein cœur de la forêt communale, on le parcourt accompagné par la voix de Papito, un ancien du village et sa petite-fille...

Comment cela se passe-t-il concrètement ? La société grenobloise Orpheo, spécialisée en audioguides et mapping (images projetées sur les monuments) est à l’origine de ce projet original, un parcours pédestre en son et lumière. C’est donc équipé d’un casque qu’on part du chalet de Bois Barbu, pour découvrir la forêt autrement, mise en valeur par des lanternes en forme de pommes de pin, des éclairs de lumières bleues, vertes, rouges, blanches, des images de loup, d’ours, de Résistance, de charbonnières, tout en écoutant le récit de Papito.


Entre magie et pédagogie, chaque étape révèle une facette du territoire : sa géologie, sa faune, ses forêts, ses habitants d’hier et d’aujourd’hui. Le parcours dure environ une heure, une heure d’enchantement visuel dans un monde féérique. Une activité inédite de plus pour la station prisée par les vacanciers en été.

vercors-lumieres.com

Chalet de Bois Barbu  38250 Villard-de-Lans
Tarif : adulte 17.50 €, enfant de 6 à 15 ans : 10€. Prévoir de bonnes chaussures.

Article publié dans le JTT du jeudi 31 juillet 2025.

lundi 21 juillet 2025

Le charme retrouvé du château de Fontager

Après de nombreuses vicissitudes, ce bâtiment chargé d’histoire et son parc aux cèdres multiséculaires, a été repris par une équipe franco-danoise dynamique. Porté par de nombreux projets, il devient une adresse chic et charme incontournable de la région, dans une ambiance très nordique.

Le château, dans son aspect actuel mêle diverses époques de construction, datant des XIIe, XVIIe, XVIIIe siècles. Mais ses fondations sont d’époque romaine, en témoignent de nombreux vestiges retrouvés dans le domaine. La légende veut que Ponce-Pilate lui-même, alors gouverneur de la ville de Vienne, y ait vécu (d’où le nom du village de Ponsas) mais aucune archive ne le prouve. Au contraire, il est avéré que Diane de Poitiers, comtesse de Saint-Vallier, y a séjourné chez ses cousins les seigneurs de Vaucance.

Toujours est-il qu’au château de Fontager, l’accueil des clients est royal. Les hôtes peuvent profiter de 35 chambres luxueuses, d’accès à la grande piscine, à l’espace sauna, et de deux formules de restauration, gastronomique (le Chant de la source) ou bistrot, avec aux fourneaux un des meilleurs chefs danois, Nicolaj Skou Poulsen. 

Changement de gérance, changement de chef, et même une sévère inondation en septembre 2023, les difficultés n’ont pas été épargnées au domaine. Mais l’actuelle directrice relève le défi, en collaboration avec une équipe motivée. Le chef, amoureux de la cuisine française, mélange harmonieusement inspiration française et technique danoise. Les ingrédients locaux sont mis à l’honneur, grands crus de la vallée du Rhône, légumes des îles Féray, jusqu’aux ruches du parc qui assurent la production de miel pour le petit déjeuner !

Dernières innovations ouvertes à tout public, même non-résident : la Wine Hour, le vendredi entre 17 et 18h, une dégustation menée par l’éminent sommelier du domaine. Les White Night Pool Parties, en cette période caniculaire, organisées à partir de 18h, musique et boissons au bord de la piscine de 35 m. Le Sporting-club, caché dans la forêt de 26 ha qui entoure le château, avec courts de tennis et padel, salles de yoga et fitness.

Le Château de Fontager est à redécouvrir, un lieu chargé d’histoire, caché dans la verdure, parfait pour une pause de charme ou pour un événement d’exception.

Château de Fontager, renseignements sur Facebook; 8 RTE de Lyon - Nationale 7, 26600 Serves-Sur-Rhône · 04 51 26 08 86

Article publié dans le JTT du jeudi 31 juillet 2025.

dimanche 13 juillet 2025

Lalouvesc et le Carrefour des Arts

Le Carrefour des Arts a débuté le 8 mai par la présentation de la saison 2025 et le vernissage de l’exposition de photos hors les murs « Observations surnaturalistes » de Fany Morand,  visible jusqu’en octobre.

Fany Morand, illustratrice drômoise, a disposé ses photos d’animaux fantastiques tout autour de la basilique Saint Régis. Accessible librement, cette exposition plonge le visiteur dans l’imaginaire des contes de l’enfance à partir de gravures naturalistes superbes. Les animaux dessinés à l’encre, revisités par des clins d’œil à la mythologie, la paléontologie, la science, sont interprétés avec les techniques numériques actuelles. Un subtil mélange de naturalisme et surréalisme, qui éclaire les murs de la basilique, provoquant étonnement et questionnement devant le monde qui nous entoure.

Mais ce n’est pas tout ! Une exposition de dix autres artistes est visible du 5 juillet au 31 août au Centre d’Animation Communal ainsi qu’à la chapelle Saint-Ignace, tandis que le jazz et la musique classique seront à l’honneur du 1er au 26 août dans différents lieux de la Haute Ardèche et du Val d’Ay.

Gratuité des expositions, gratuité des concerts pour les mineurs, qualité et diversité des œuvres exposées, le Carrefour des Arts de Lalouvesc accueille un public de plus en plus nombreux (15 000 visiteurs en 2024). L’ambition de l’association de bénévoles qui s’en occupe est de renouveler l’image de Lalouvesc, villégiature touristique et spirituelle. Leur dynamisme paie, puisque le village, à 1000 m d’altitude, est devenu une destination attractive et solidaire.

Article publié dans le JTT du jeudi 10 juillet 2025.

lundi 7 juillet 2025

Les innovations révolutionnaires des frères Seguin

Nous fêtons cette année le bicentenaire de la première passerelle installée sur le Rhône entre Tain et Tournon par Marc Seguin en 1825. De nombreuses manifestations sont organisées jusqu’en septembre sur le sujet. Mais l’influence de Marc Seguin et ses frères va bien au-delà des ponts ! Il faut se replonger dans l’époque pour comprendre la révolution que les Seguin ont impulsée en tous domaines pour toute la région.

Depuis le Moyen-Age, seuls 3 ponts permettaient de traverser le Rhône : celui de Lyon La Guillottière, celui de Pont-Saint-Esprit et le pont d’Avignon. Les bacs à traille permettaient ponctuellement de passer d’une rive à l’autre, sans donner satisfaction. Marc Seguin propose dès 1822 un modèle de pont plus facile et moins coûteux que les ponts de pierre, en s’inspirant et améliorant la technique des ponts suspendus par des chaînes et donc fragiles. Son invention est de remplacer les chaînes par des câbles solides formés de plusieurs fils de fer. Une idée empruntée à sa formation dans l’usine familiale de draps d’Annonay ? Il choisit de construire sa première passerelle entre Tain et Tournon, Tain étant le berceau familial. A 39 ans, en 1825, ce pont est achevé à ses frais. C’est un succès, et les frères Seguin se remboursent largement grâce au droit de péage.

Il n’en subsiste actuellement que deux éléments : à Tournon un petit balcon sur le Rhône au niveau du Château, à Tain un effleurement en face. Cette passerelle a été détruite une vingtaine d’années plus tard. Le temps de construire un autre pont, plus haut, plus large, (celui qu’on appelle passerelle aujourd’hui), terminé en 1849. Et généreusement, les frères Seguin reconstruisirent ensuite la première passerelle à côté, mais plus haute, pour les piétons. Pourquoi ? Parce que la navigation à vapeur sur le Rhône avait débuté, il fallait laisser passer des bateaux équipés de hautes cheminées.

Et qui construisait les bateaux à vapeur ? Les frères Seguin, dans leur atelier de fabrication à Andance. Encore une révolution à mettre à leur bénéfice. Les frères Seguin, dirigés par leur aîné Marc, rassemblaient toutes les qualités pour mener de grandes entreprises industrielles : ingénieur, chef de chantier, financier, administrateur, négociateur, chacun avait un rôle défini. Leur « consortium » symbolise la révolution industrielle, tant leurs activités étaient multiples. Et après les ponts, ils ont voulu remplacer la navigation traditionnelle par halage en utilisant des remorqueurs à vapeur.

Pour cela Seguin achète en Angleterre deux machines à vapeur, avec lesquelles il équipe deux embarcations : un remorqueur (toueur) pouvant traîner 3 péniches, mû par l’enroulement d’un câble tendu depuis un point fixe par un deuxième bateau plus petit, le voltigeur. Il fallait répéter ensuite la manœuvre tout au long du trajet. La navigation à vapeur s’est développée ensuite à grande vitesse, sous l’impulsion de nombreuses compagnies concurrentes. Des bateaux ont rapidement navigué sans avoir besoin de câbles. Les Seguin sont même les premiers à remonter le Rhône en bateau à vapeur, de Arles jusqu’à Lyon en 1828.

Toujours à cette époque, Marc Seguin a amélioré la conception de la machine à vapeur de Stephenson, avec cette fois, le projet de faire construire le premier chemin de fer de France. La demande venait des mines de charbon de Saint-Etienne, désireuses de livrer leur minerai aux industries de Lyon. Un travail colossal a commencé, il fallait construire une voie ferrée en pente régulière, entre Lyon et Saint-Etienne, en traversant la montagne par des tunnels. Malgré les difficultés techniques et financières, en 1833 la première ligne de train a ouvert, d’abord au transport du charbon puis à celui des voyageurs, entre Saint-Etienne et Lyon. Le modèle fut repris ensuite à Paris puis partout en France.

Marc Seguin et ses frères ont donc véritablement révolutionné les moyens de communication par leurs ponts, leurs bateaux, leurs trains, et tout cela entre 1825 et 1833. Leur travail, leur inventivité, leurs initiatives ne sont guère connues en regard de l’héritage laissé. Les avancées techniques qu’ils ont proposées sont devenus par la suite des standards de construction. Ainsi en quelques années, dans les années 1850, une dizaine de ponts du type Seguin ont été construits sur le Rhône, et jusqu’à 450 partout en France, en Europe, aux Etats-Unis (Golden Gate, Brooklyn Bridge).

Cette histoire extraordinaire d’innovations portées par une fratrie d’industriels géniaux, c’est Michel Cotte, professeur d’université expert en histoire du patrimoine industriel qui la partage par ses écrits, ses cours ses conférences. Un homme de grande culture, au service de la (re)connaissance de Marc Seguin, qui le premier a voulu unir Tain à Tournon. Un programme toujours d’actualité !

Article publié dans Regard Magazine de avril 2025.

jeudi 3 juillet 2025

Chronique littéraire : Le passeport de Monsieur Nansen, de Alexis Jenni

Une biographie hors du commun, celle d’un explorateur polaire qui sauva des milliers de vies.

Fridtjof Nansen (1861-1930) était doué en tout. Champion norvégien de ski et de patinage, scientifique reconnu pour ses travaux en neurologie, dessinateur et écrivain de talent, il n’avait qu’un défaut : incapable de rester en place. Sans cesse attiré par l’aventure sous toutes ses formes, il fut le premier à traverser le Groenland à ski en 1888. Il acquit une renommée internationale en organisant de 1893 à 1896 une approche du pôle Nord, en laissant son bateau dériver dans les glaces jusqu’à la latitude de 86°13'. Ses innovations et ses techniques furent reprises ensuite par toutes les expéditions polaires.

Reconnu comme un des plus éminents citoyens de son pays, devenu diplomate, il négocia l’indépendance de la Norvège (1906-1908) puis s’occupa du rapatriement des soldats russes et allemands déplacés après le bouleversement des frontières en 1918. Réalisant que de nombreux apatrides n’avaient plus de papiers, il mit au point le passeport qui leur permettrait une nouvelle vie, reconnu par une cinquantaine de pays. Prix Nobel de la paix en 1922, Il se consacra à la Société des Nations de 1921 jusqu’à sa mort.

Cette vie pleine d’aventures, de dangers, succession de succès et d’échecs, c’est Alexis Jenni, né à Lyon en 1963 agrégé de sciences naturelles, Prix Goncourt en 2011, qui la met en scène avec brio. Une captivante leçon de vie, disponible en poche aux éditions Paulsen.

Chronique publiée dans le JTT du jeudi 17 juillet 2025.

jeudi 26 juin 2025

Audra Olejniczak aux orgues de Saint-Barnard à Romans

C’est une belle promotion pour Audra, qui anime bénévolement à l’orgue les célébrations religieuses à Tournon depuis des années, et parfois à Tain, Saint-Donat ou Valence. Elle vient d’être nommée titulaire des orgues de la collégiale Saint-Barnard de Romans. Un poste prestigieux, où elle a été accueillie en grande pompe dimanche 15 juin, lors d’un concert mémorable.

Professeur de piano à l’école de musique de La Roche de Glun, Audra d’origine lituanienne a parcouru un chemin semé de difficultés avant d’arriver à exercer pleinement son métier dans la région. Elle a étudié la musique, violon, piano, orgue, dès son plus jeune âge en Lituanie puis à Saint-Pétersbourg. La Lituanie était alors sous le régime soviétique jusqu’à son indépendance en 1990. Audra a ensuite exercé son métier de professeur de piano et a donné plusieurs concerts dans son pays.

Après avoir rencontré Patrick, cuisinier à Tain, elle a décidé de venir en France en 2014.  Un grand saut dans l’inconnu, d’autant qu’aucun poste en accord avec ses compétences ne lui a été accessible. Après avoir travaillé et s’être formée dans plusieurs jobs, c’est grâce à l’équipe paroissiale de Tournon qu’elle a pu renouer avec son instrument et peu à peu se faire connaître et apprécier dans le monde de la musique régionale. Tous ses amis musiciens ont d’ailleurs joué avec elle dimanche par amitié et pour la féliciter, devant une assemblée conquise.

Car personne ne peut rester indifférent devant Audra, une personne solaire et généreuse. Pleine d’enthousiasme et de détermination, elle n’a peur de rien et est même en pourparlers pour ouvrir une école d’orgue à Tournon.  Une opportunité rarissime dont Tournon pourrait s’enorgueillir !

Article publié le jeudi 26 juin 2025.

lundi 23 juin 2025

Partir en livre, d'Ardèche en Hermitage

Partir en livre est un festival culturel proposé par Arche Agglo du 16 juin au 19 juillet dans 28 communes, sur le thème « Les animaux et nous ». Un premier spectacle poétique a été donné à l'institut La Teppe par Vladimir et sa chienne Alba jeudi 19 juin.

Le public de résidents et personnels, installé sous les ombrages des grands arbres du parc, a été subjugué par la complicité entre Vladimir, jongleur et acrobate, spécialiste du diabolo voltigeur, et son superbe berger suisse blanc Alba. Entre les deux protagonistes, un travail de chaque jour et un amour de toujours. Vladimir et sa chienne partagent une connivence pleine de sensibilité, de respect et de jeu.  Une bouffée d’air frais malgré la canicule et une émotion partagée avec les résidents, qui n’ont pas ménagé leurs questions à Vladimir et leurs caresses à Alba.

Article publié le jeudi 26 juin 2025.

lundi 16 juin 2025

L'Ardéchoise à Saint-Jean-de-Muzols

Quand l’Accueil Muzolais décide d’accueillir et ravitailler les participants de l’Ardéchoise, pas question d’une petite table avec quelques gâteaux secs et boissons. Non, il s’agit d’offrir un buffet pantagruélique, la cinquantaine de bénévoles mobilisés apportant chacun un plat ou une boisson.

Et ce n’est pas tout ! Le passage de l’Ardéchoise est devenu au fil des années un moment de fête populaire, où les cyclistes sont accueillis et acclamés par une haie d’honneur costumée, cette année l’Ecosse était à l’honneur. Et pendant qu’ils se ravitaillent, les clubs de danse et de musique de l’Accueil muzolais leur offrent une démonstration entraînante.

Les cyclistes, étonnés puis ravis par cet accueil chaleureux, ne ménagent pas leurs compliments aux bénévoles. Qui eux aussi apprécient ce moment convivial. Et quand tous les coureurs sont passés, la journée se termine, comme chez Astérix, par un grand banquet ! Il faut bien cela pour finir le copieux buffet. Une belle promotion du sport et de l’amitié, à la manière ardéchoise !

Article publié dans le JTT du jeudi 19 juin.

mercredi 11 juin 2025

En musique et à vélo à travers l'Ardèche

Jean-Marc est violoniste professionnel de renom, mais aussi passionné de vélo. Avec son bagou, il a réussi à entraîner d’autres collègues musiciens pour réaliser un rêve un peu fou, aller de village en village à vélo et donner le soir un concert classique dans des endroits atypiques. Un peu comme les petits cirques itinérants d’autrefois.

Ce projet a été immédiatement adopté par Ardèche tourisme, et c’est ainsi que 4 musiciens ont donné un premier concert à la péniche slow food de Tournon jeudi 5 juin. Salle comble pour un programme de musique baroque, Mozart, Haydn, Bach, interprété par Jean-Marc Haddad, violon et alto, François Nicolet, flûte, Alain Pégeot, violon et alto, et Marjolaine Cambon, violoncelle.

Nos 4 amis vont continuer toute la semaine à arpenter les petites routes d’Ardèche, territoire de vélo. Au programme, des concerts à Désaignes, Vernoux, Cruas, Aubenas, Lagorce et Bourg-Saint-Andéol. Arrivés de Paris par le train, avec leurs 4 vélos (non électriques !), dont un vélo cargo pour transporter pupitres, partitions et instruments, ils proposent à qui le veut de les accompagner sur leur parcours. Une belle échappée décarbonée pour ce quatuor habitué aux tournées internationales !

Pour tout savoir : concertsenroueslibres.fr

Article publié dans le JTT du jeudi 19 juin.

mercredi 4 juin 2025

Le château d'Iserand, monument en péril

Entre Vion et Sécheras, le sentier de randonnée qui part du camping passe à côté d’un monument emblématique de la féodalité : le château d’Iserand. Dans un bel écrin de verdure, ses ruines occupent tout un éperon rocheux. Hélas, il n’est presque plus visible ! Faute d’entretien, la végétation s’est considérablement développée, certains murs se sont effondrés, l’accès est envahi de ronces, il faut maintenant un sécateur pour parcourir entièrement le site.

Le château occupait tout le haut de la colline, comme Crussol qui lui est contemporain. Construit avant le XIIe siècle sur un promontoire dans une vallée perpendiculaire au Rhône, il était défendu en partie par des falaises abruptes au pied desquels coulaient deux ruisseaux : l’Iserand et le Chatillon qui se rejoignaient pour se jeter ensuite dans le Rhône. Du côté montagne, une seule entrée fortifiée permettait d’accéder à l’intérieur des remparts, derrière lesquels se trouvait le bourg castral où habitaient les villageois. Le château du seigneur, plus haut et plus vaste, dominait à la pointe du promontoire, sur un bloc rocheux mieux protégé. Dans le donjon, les villageois pouvaient se réfugier en cas d’attaque, car du sommet on apercevait le Rhône ainsi que les signaux de fumées envoyées par les seigneurs de Serves lorsque ceux-ci voyaient arriver l’ennemi le long du fleuve.

Propriété des évêques de Vienne (1153), alliés aux comtes d’Albon, le château d’Iserand est passé par mariage aux mains des comtes de Tournon (1270), avant d’être pillé et brûlé lors des guerres de religion par le capitaine Clavel, chef des huguenots (1585). Abandonné, en ruines, il devint en 1789 bien communal de la commune de Sécheras. Et maintenant, il s’étiole sous la végétation.

Un défrichement régulier permettrait aux visiteurs de profiter de ce site sauvage spectaculaire proche des sentiers. La randonnée est devenue un atout majeur de l’Ardèche, on rêve d’inscription de la région à l’Unesco, alors ne laissons pas mourir le château d’Iserand, un spot idéal pour les amoureux de nature et de patrimoine.

Article publié dans le JTT du jeudi 5 juin 2025.

mercredi 28 mai 2025

Les nouveaux sentiers pédestres de Romans

La ville de Romans, dans un souci de renaturation et valorisation des espaces publics, a mis en place 5 sentiers pédestres permettant de découvrir ses trésors naturels et patrimoniaux.

Le point de départ de chaque parcours se situe au belvédère Saint-Romain, dans le nouveau parc François Mitterrand qui surplombe la ville, en haut de la côte des Chapeliers. Un plan général permet de choisir entre 5 boucles, suivant la durée et le dénivelé.

        1- Les rives de l’Isère : 4.6 km - 1h10 – facile. Parcours verdoyant entre Romans et Bourg-de-Péage

       2- Au fil de l’eau :  6.9km – 1h45 – Facile. En suivant la Savasse et le canal de la Martinette

3-     3Romans et son patrimoine : 9.4km – 2h20 – facile. Balade à travers les rues du centre historique

4-     4- Sur les chemins de Saint-Jacques : 12.7km – 3h15 – facile. Où l’on retrouve le chemin de Saint-Jacques aux Balmes

5-     5-  Sur les traces de Charles IX : 22km – 5h45 – difficile. Long sentier jusqu’à la forêt domaniale de Peyrins

Tous ces sentiers sont balisés et aussi disponibles sur l’application Jooks. Des QR codes agrémentent le parcours en donnant des explications détaillées pour chaque point d’intérêt.

Deux anciens sentiers s’ajoutent au nouveau panel :

        6- Le sentier des digues, autour des étangs de Chaleyre

        7- La balade des chaussures géantes au cœur de Romans

Ces randonnées pédestres ou promenades dominicales permettent d’admirer le patrimoine historique de Romans et de profiter de somptueuses vues sur le Vercors. Sans oublier que la marche contribue au bien-être physique et mental. Romans s’inscrit ainsi comme ville verte et agréable à vivre pour tous.

Article publié dans le JTT du jeudi 22 mai.

mercredi 21 mai 2025

Saint-Uze, la poterie et les ateliers d’art de Auvergne-Rhône-Alpes

C’est à la Maison de la Céramique de Saint-Uze que 12 artisans d’art de la région présentent leurs oeuvres, dans le cadre du prestigieux Concours Ateliers d’Art de France 2025. Depuis plus de 10 ans, ce concours célèbre le talent et la passion des artisans d’art. Céramiste, verrier, ébéniste, plumassier, créateur textile… mettent ainsi à l’honneur des savoir-faire d’exception et les jeunes talents de notre région.

C’est la 5e fois que la Maison de la Céramique à Saint-Uze accueille ce concours. Le 18 avril dernier ont eu lieu le vernissage de l’exposition et le palmarès régional. Deux lauréats ont été choisis par le jury, dans lequel ont pouvait noter, outre la présence de professionnels, celle de Daphné Michelas, historienne du patrimoine et chroniqueuse régulière sur Radio-France-Drôme. Dans la catégorie création, c’est Marianne Blengino, artiste ciseleuse, qui a emporté les suffrages avec son corset doré « Amazone ». Dans la catégorie patrimoine, Nina Recegant, courtepointière iséroise, n’a pas pu transporter le lit d’un château qu’elle a entièrement restauré, mais seulement quelques fils d’or tressés. Les autres candidats, qui ont rivalisé de créativité et de technique, offrent au visiteur des œuvres étonnantes par leur audace.

La Maison de la Céramique mérite une visite approfondie. Ses collections de Bleu de Saint-Uze et son histoire de la poterie locale sont parfaitement mises en valeur au rez-de-chaussée. Et cette saison, le pot de yaourt est à l’honneur à l’étage : Plus de 600 pots en faïence, grès, porcelaine, verre, carton, mais aussi yaourtières et objets publicitaires, témoignent de l'histoire et du développement du yaourt depuis les années 1920.

Artisanat d’art,jusqu’au 9 juin 2025, exposition temporaire « Les yaourts, des produits bien dans leur pot » : jusqu’au 28 septembre 2025, et collection patrimoniale : trois bonnes raisons d’aller visiter la Maison de la Céramique de Saint-Uze, qui est ouverte du 01/05 au 30/09/2025, tous les mercredis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches de 14h à 18h.

Article publié dans le JTT du jeudi 22 mai 2025.

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jeudi 15 mai 2025

Chronique littéraire: Cézembre de Hélène Gestern

Un pavé dans la mer, comme Cézembre, petite île en face de Saint-Malo. C’est là que le narrateur, Yann de Kerambrun, professeur d’histoire en disponibilité, découragé par un divorce et un fils qui s’en va, retrouve son enfance, sa jeunesse. Lui qui a fui à 18 ans sa région natale, et la difficile communication avec son père, sévère armateur, pour étudier à Paris, est maintenant seul maître à bord de la maison familiale. Peu à peu il retrouve des sensations enfouies, apprécie la beauté des paysages, le plaisir de nager dans la mer.

Dans le bureau de son père, célèbre armateur maloin, Yann découvre des carnets datant de son arrière-grand-père, relatant la création puis l’essor de l’entreprise de bateaux familiale, ainsi que des éléments de vie personnelle. Le prof d’histoire de la Sorbonne se prend au jeu et se lance dans l’enquête. Pourra-t-il comprendre pourquoi son père était si dur ? Et son grand-père encore plus dur ? Une quête des racines compliquée et troublante, en compagnie d’une femme mystérieuse …

Hélène Gestern réussit à nous faire vivre la mer, les vagues, les humeurs changeantes des flots par de merveilleuses, envoûtantes et poétiques descriptions. L’intrigue est minutieusement distillée au fil des carnets du patriarche Octave et entre les pages des livres de poèmes de son épouse. Une difficile histoire de famille se dessine peu à peu, avec ses implications sur plusieurs générations. Une enquête familiale menée de main de maître et écrite dans un style éblouissant.

Cézembre est disponible en poche chez Folio.

Chronique publiée dans le JTT du 5 juin.

jeudi 8 mai 2025

La Drôme après la guerre

Les Archives départementales de Valence présentent jusqu’au 27 juin une série de photos et documents rappelant les étapes de la reconstruction du département après la fin de la guerre 1939-1945. Tout était à refaire, tant au niveau administratif qu’économique et social. L’exposition décline les différents chantiers mis en œuvre dans chaque domaine.

Le premier souci, après la dissolution du gouvernement de Vichy le 20 août 1944 est de restaurer l’autorité républicaine. La Quatrième République est proclamée le 27 octobre 1946. Elle est instituée après la période du Gouvernement Provisoire, qui fait suite à la libération de la France de l'occupation allemande. La grande innovation, c’est le vote de femmes enfin accordé par le Général de Gaulle ! Aux élections d’avril-mai 1945, elles sont 12 millions qui accèdent enfin à la démocratie, la France étant le dernier pays européen à leur accorder ce droit.

Il faut aussi réguler l’épuration. Car les vengeances se multiplient, contre les collabos, contre ceux qui se sont enrichis par le marché noir et contre les femmes qui ont entretenu des relations avec les nazis. Des vengeances pas toujours pas toujours justifiées.

Au point de vue matériel, 162 communes de la Drôme étant sinistrées, les bâtiments ruinés, les ponts bombardés, il faut reconstruire et loger les habitants. Il faut aussi assurer le ravitaillement après des années de pénurie. Et remettre l’économie en marche, régénérer le monde du travail. Dans la Drôme, certains petits trafics sont pointés du doigt par la police, ainsi les enfants qui guettent les trains de militaires américains en gare de Tain, pour échanger des fruits contre du chocolat et du tabac ! 

Heureusement l’assistance et la solidarité s’organisent. On envoie des enfants drômois en Suisse pour quelques mois, on accueille les réfugiés d’Alsace-Lorraine, régions bien plus impactées par la guerre, on fait travailler les prisonniers allemands. Il reste à redonner le sourire et l’espoir en organisant à nouveau des loisirs, joutes, fêtes, bals…

Et entamer une réflexion sur « comment entretenir la mémoire de tous ceux qui sont tombés pour que la France vive ». Ainsi, nombreux sont ceux qui collectent objets et témoignages pour un futur musée, tel celui de la Résistance à Vassieux.

L’après-guerre est une période de transition, où les Drômois se confrontent au poids du quotidien tout en essayant de profiter à nouveau d’une vie normale. Emprunts, nationalisations, plan Marshall, conduiront ensuite aux Trente glorieuses, période de forte croissance entre 1945 et 1975. Une euphorie qui a fait croire que tout cela ne recommencerait jamais !

Article publié dans le JTT du jeudi 8 mai 2025.

jeudi 1 mai 2025

Exposition Jaume Plensa au Musée de Valence

Sculpteur catalan internationalement reconnu, Jaume Plensa est à la fois artiste et philosophe. Un homme qui pense ses œuvres dans le but d’étonner les passants, de les faire sourire, de leur apporter un peu de rêve. Le « Messager » de la place des Ormeaux, inauguré en novembre 2024, est représentatif de son travail :  un être en position méditative, dont la carcasse transparente en acier inoxydable est formée de lettres et symboles provenant de tous les alphabets du monde. Message de métissage, de transparence, d’ouverture, et réflexion sur les tatouages virtuels ou non qui marquent l’histoire de notre corps.

Le film qui accompagne l’exposition proposée par le musée de Valence révèle un humaniste philanthrope, qui, malgré les dimensions colossales de ses œuvres, n’a pas attrapé la grosse tête. Des grosses têtes, pourtant, il y en a dans l’exposition. Mais c’est en extérieur que ses fameuses têtes, ses humains et ses sphères XXL réussissent des prouesses en modifiant le paysage, comme à New-York, Tokyo, Montréal, Madrid, Barcelone … Et à faire passer son message : « Où que j’aille, je trouve l’humanité ».

L’exposition « Jaume Plensa Être là » du musée de Valence est une déambulation poétique à la rencontre de dessins et sculptures réalisés ces trente dernières années par l’artiste dans des matériaux divers, du bronze à l’albâtre en passant par l’acier, la résine et les arts graphiques. Mais avant d’examiner ces œuvres, il faut commencer par visionner le film proposé au 2e étage pour bien comprendre son cheminement, nourri par la poésie, la philosophie et l’altruisme.

L’Exposition « Jaume Plensa Être là » est prolongée jusqu’au 4 mai au musée d’art et archéologie de Valence. Et comme tous les premiers dimanches du mois, le musée sera gratuit ce jour-là !

 Article publié dans le JTT du jeudi 24 avril.

samedi 26 avril 2025

L'Accueil muzolais au Pays basque

La grande sortie de l’Accueil muzolais organisée en ce début avril, a été une semaine de randonnées au Pays basque. Depuis leur lieu de séjour de Guétary, des maisons basques traditionnelles blanches au colombage rouge, 55 marcheurs ont découvert la diversité des paysages et des chemins entre France et Espagne.

Au programme, la Rhune, sommet emblématique de la région et le col d’Ibardin, lui aussi à cheval sur la frontière. Des incursions en Espagne à Hondarribia, au bord de la Bidassoa, à Bilbao et son célèbre musée Guggenheim, à San Juan de Gaztelugatxe, un site spectaculaire où a été tournée une partie de Game of Thrones. Des kilomètres de sentier, des centaines de mètres de dénivelé, dans les Pyrénées ensoleillées, mais aussi quelques achats détaxés et des bains de pieds dans l’océan, à Hendaye et Saint-Jean-de-Luz.

Les petits désagréments du voyage, panne de bus, escalade en mode Koh-Lanta et attaque de moustiques, n’ont pas altéré la bonne humeur générale. Le clou du voyage fut la montée au Pont d’Espagne au retour. Une semaine au top, pour laquelle chacun a chaleureusement remercié Philippe, l’organisateur bénévole de l’Accueil, et son équipe.



Article publié le jeudi 10 avril.

lundi 21 avril 2025

Les QR codes du parcours Seguin

Sur les deux rives du Rhône, de la statue de Marc Seguin à Tournon jusqu’à l’espace Linaé de Tain, 11 QR codes sont à découvrir. Pas toujours faciles à trouver, sur des murs ou de petits supports, c’est une véritable chasse au trésor, qui a été plébiscitée par les touristes en ce week-end de Pâques.

Ces QR codes racontent une multitude de détails techniques et d’anecdotes autour de la construction de la première passerelle par Marc Seguin en 1825. Conception, essais, problèmes administratifs, soucis de chantier, réalisation… et enfin inauguration, l’occasion d’une semaine de grandes fêtes sur le pont !

Saluons la réalisation de ces textes et vidéos très instructifs, que tous les habitants de Tain-Tournon devraient s’approprier, avant de profiter des festivités du bicentenaire qui vont ponctuer l’été.


Article publié dans le JTT du jeudi 1er mai.

mercredi 16 avril 2025

Le Café des Bonnes Nouvelles

Avec un tel nom, chacun a envie d’en franchir la porte. Eh bien c’est possible, car ce Café ouvert à tous, existe à Saint-Romain-de-Lerps. Un lieu de convivialité initié par les habitants du village, pour faire face à l’actualité morose. A l’image du Café des Bonnes nouvelles de Chambéry, qui fonctionne depuis une dizaine d’années, et dont Sylvie Pambet est l’instigatrice.

« Nous avons plusieurs bonnes nouvelles à partager aujourd’hui », annoncent Sabine et Charlotte, les animatrices, à la trentaine de curieux réunis ce mercredi 9 avril à Saint-Romain. Elles ont invité des responsables d’associations dédiées à la solidarité, qui ont chacun 15 minutes pour présenter leur projet et sa réalisation.

Laurence présente ENCOUR’ÂGE, association créée à Lamastre en 2017, pour répondre à la question : Que faire pour permettre aux anciens de bien vieillir au pays ? La création de la Maison Charra, colocation pour personnes âgées, est une des réponses. Concerts, repas partagés y accueillent un public élargi. Contact : association.encour.age07@gmail.com

Chantal représente l’association SOLEIL de Vernoux.  Née pendant le confinement par la création d’un groupe Facebook, elle fonctionne toujours par ce biais pour entretenir une solidarité entre les habitants du plateau : 2350 inscrits ! Qu’il s’agisse d’échanger des services, de collecter des fonds pour aider les plus démunis ou de faire la fête. Et ça marche ! Kits de rentrée scolaire, boîtes de Noël, activités enfants et formation de personnes aux soins d’urgence, ont été réalisés cette année. Contact : association.soleil07@gmail.com

Marie, de La Roche-de-Glun, est famille d’accueil pour animaux, dans le cadre des PETITES PATTES D’Agnès Féraud. Une association dont le siège est à Saint-Restitut, qui fonctionne par petites annonces pour recueillir les chats, chiens, lapins, NAC abandonnés et les dispatcher ensuite dans des familles de Drôme, Ardèche et Isère. Avant de les faire adopter. Contact : agnesferaud@orange.fr

Catherine présente L’ACCUEILLETTE de Valence, qui lutte contre le gaspillage alimentaire en allant ramasser chez les producteurs les récoltes invendables pour les partager, les cuisiner, les conserver, les distribuer dans les structures sociales. Bilan 2024 : 25 tonnes de denrées sauvées. Contact : contact@laccueillette.org

Ces initiatives, dont la concrétisation est un défi aux tendances mortifères de la société de consommation, sont de vraies Bonnes nouvelles ! Pour clôturer la soirée, avant le moment convivial d’échange, la maire de Saint-Romain, Anne, a exposé sa bonne nouvelle locale : le projet de reconversion de l’ancienne école en tiers-lieu pouvant accueillir toutes les associations.

Le Café des Bonnes nouvelles se réunit deux fois par an à Saint-Romain-de-Lerps. Alors observez, orientez positivement votre esprit et venez partager vos trouvailles ! Vous entendrez les témoignages de personnes qui inventent et réalisent des actions qui font du bien à la société et à la planète. Contact : cafebonnesnouvelles07@gmail.com ou Facebook.

Article publié dans le JTT du jeudi 17 avril.