samedi 21 mars 2015

Chronique littéraire jeunesse : La trilogie Nina Volkovitch, de Carole Trébor

Une quête ? Un roman initiatique sur fond de Russie ? Cette  trilogie historique et fantastique, qui se déroule à la fin de la dictature de Staline, en 1953, fait mouche auprès des jeunes lecteurs, mais pas seulement. Impossible de résister à l'intrigue ébouriffante !

L’histoire : Envoyée à l'orphelinat de Karakievo parce que ses parents sont considérés comme des ennemis du peuple, Nina Volkovitch a fait le serment de s'enfuir et de retrouver sa mère, emprisonnée dans un goulag de Sibérie. Mais comment s'enfuir d'un tel lieu quand on a quinze ans, et qu'on en paraît douze ? Ce qu'elle ne sait pas, c'est que sa mère a pris soin de dissimuler de précieux indices pour l'aider à s'échapper, mais aussi pour lui révéler les dons particuliers qu'elle possède sans le savoir. Car Nina est la descendante des Volkovitch, une illustre famille qui détient des pouvoirs aussi prodigieux que terrifiants. Et c'est elle, Nina, qui représente le dernier espoir face à un ennemi plus menaçant que la dictature soviétique...

L’auteur : Carole Trébor est historienne, écrivaine et réalisatrice. Bien connue à Tournon, elle travaille pour de nombreux festivals, dont celui des Humoristes. Pendant sa thèse de doctorat consacrée aux échanges artistiques entre la France et l’URSS (1945-1985), Carole s’est rendue aux archives de Moscou. Tenir entre ses mains des lettres de dénonciation et les décrets de liquidation du musée d'art occidental de Moscou, inconnu car censuré, a été pour elle une expérience déterminante, aussi romanesque que bouleversante.

La trilogie Nina Volkovitch (tome 1 : la lignée, tome 2 : le souffle, tome 3 : le combat) a reçu a reçu de nombreux prix littéraires. Sa parution en poche chez Gulf Stream est aussi une réussite esthétique, les illustrations sont superbes, la tranche des livres est dorée. Un beau symbole de l’art (l’âme) russe.


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