
Le bal du vendredi, dans la belle salle d’apparat en fait partie. La musique, l’exercice, la rencontre avec l’autre sexe, cette parenthèse en société permet-elle de revitaliser les âmes perdues ? Une théorie qui ne tiendra pas face à l’eugénisme alors très en vogue dans les milieux politiques.
La description du fonctionnement de l’asile, gigantesque entreprise agricole qui vit en autarcie fait frémir. L’évolution des personnages est intéressante, Ella et John parviendront-ils à s’évader pour vivre une vraie vie ? Un style poétique, mais proche de la nature et de la vie concrète. Le roman se passe en Angleterre, mais il pourrait se passer partout où on enferme les personnes non conformes à la règle. Emouvant, passionnant, bien documenté, il nous fait réfléchir.
Anna Hope est à la fois actrice et écrivaine. Elle est née en 1974 à Manchester (Royaume-Uni).
Son roman « La salle de bal » est actuellement disponible en poche chez Folio.
Chronique publiée dans le JTT du jeudi 7 novembre 2019.
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