Martin Eden, c’est aussi l’histoire de la création littéraire. Un jour, il se met à rédiger un essai, puis des poèmes, et découvre les joies de l’écriture. Une passion dévorante qu’il nourrit de ses lectures. Des heures, des mois, passés à écrire, dans une abstinence totale, d’où il émerge hagard, épuisé. Il survit misérablement. Envoie inlassablement des articles à des revues qui les refusent. Sa belle ne le comprend pas, elle rejette ses textes pourtant talentueux et novateurs, parce que violents, crus, réalistes, heurtant les règles étriquées des bien-pensants.
Martin Eden, c’est l’histoire de
Ce roman foisonnant, n’est pas autobiographique, mais se nourrit du vécu de Jack London, (1876-1916), écrivain et aventurier américain mondialement connu (auteur de Croc Blanc, L’appel de la forêt), décédé à 40 ans, après avoir flambé sa vie. La description de San Francisco dans les années 1900, les différentes couches de la société, les bagarres, l’alcool, l’appel du large, les affres de la lecture, de l’écriture, l’attente de la reconnaissance de son talent, la découverte du socialisme... tout cela, Jack London l’a connu.
Martin Eden est disponible en poche chez Folio Classique.
Chronique publiée dans le JTT du jeudi 14 mai.
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