Le bout du monde, c’est la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, dernier lopin de terre avant l’Antarctique. Automn et Milly, mère et fille, y tiennent un camping pour les amateurs de surf et autres sensations fortes, avec observation des manchots, baleines et dauphins… Leur entente est bien rodée, la routine des travaux scande leurs journées malgré la force destructrice de l’hiver austral. Jusqu’au jour où débarque Flore, une Parisienne en quête de dépaysement total et de renaissance. L’équilibre est bouleversé.
Le récit mêle un documentaire passionnant sur la
Nouvelle-Zélande où la nature joue un rôle primordial, et la recherche de
développement personnel, une thématique chère à l’auteure. Comme Flore, Mélissa
Da Costa est allée faire du woofing là-bas, c’est-à-dire prêter ses bras en
échange de l’hébergement et la nourriture. Et comme elle, nous tombons sous le
charme de ce pays hors du commun, sa faune, sa flore, ses us et coutumes, son
climat, ses paysages, ses tempêtes et ses couchers de soleil.
Chacune des trois femmes, confrontée à cet environnement qui
passe d’une extrême violence à un aspect paradisiaque, porte en elle une
histoire difficile, va évoluer puis trouver la force de tracer son chemin.
D’aménager un nouvel équilibre, sans se renier.
Née en 1990 vers Mâcon, Mélissa da Costa est une des
auteures à succès les plus lues en France, depuis son premier roman édité en
2019.
« Les femmes du bout du monde » est désormais disponible en Livre de poche.
Chronique publiée dans le JTT du jeudi 13 juin 2024.
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