Ce n’est pas un slogan politique, ni un appel à bouger, mais l’invitation à découvrir une région italienne méconnue : les Marches. A mi-hauteur de la Botte, côté Adriatique, les Marches ont été formées à partir d’une multitude de petites seigneuries indépendantes, réunies après bien des vicissitudes dans les états pontificaux. Dans un beau paysage de collines cultivées, avec le littoral de l’Adriatique et ses plages comme ligne d’horizon, onze fleuves descendent de l’Apennin vers la mer, délimitant des vallées isolées les unes des autres, avec chacune une capitale au riche patrimoine : Jesi, Fano, Macerata, Urbino, Recanati, Ascoli Piceno, Ancône ...
Les Grecs, Picéniens, Romains, Gaulois, Ostrogoths, Sarrasins
s’y sont s
Au 19è siècle, c’est enfin l’explosion de la vie : plus
de 70 théâtres sont construits dans les Marches, et chaque année des festivals
renommés s’y succèdent sans cesse. Il faut dire que les Marches sont une
pépinière de génies artistiques : l’architecte Bramante, le peintre Raphaël,
le poète Leopardi, ainsi que les musiciens Rossini, Pergolese entre autres… La
religion y est aussi très présente, avec le sanctuaire de Lorette, ainsi que l’influence
de Matteo Ricci, Jésuite parti évangéliser la Chine, et celle de Saint François
qui y a fondé de nombreux monastères.
Cerise sur le gâteau : la nature exceptionnelle des
Marches. Production agricole avec vignes, oliviers, céréales, qui assurent
au voyageur une gastronomie des plus goûteuses. Nombreux parcs naturels, qui
s’étagent de 1800 m jusqu’à la mer, paradis des sports de plein air. Les
Marches, cette Toscane sauvage encore méconnue du grand public, rappelle la Drôme. Une région
privilégiée des Dieux, placée depuis Jules César sous la protection de la Dea
Fortuna, la déesse de la chance et de la fortune.
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