Car Raymond Peynet était un travailleur infatigable, créatif dans tous les domaines. D’abord modeste caricaturiste pour des journaux, c’est en 1942 que, de passage à Valence, il croqua le kiosque, y dessina des amoureux qui lui valurent un succès immédiat. Les amoureux, il les a ensuite déclinés en bijoux, bibelots de porcelaine, affiches publicitaires, poupées, parfums, foulards… Peynet réalisait aussi des décors de théâtre, des vitrines, des illustrations de livres, de disques, des modèles pour timbres ou cartes téléphoniques… tandis que Gérard se consacrait aux bijoux, tout en collectionnant les œuvres de Peynet.
Des œuvres originales exceptionnelles, qu’on peut
découvrir dans le musée que Gérard Vialet a installé chez lui à Valence. Une
prodigieuse collection, la plus importante au monde, qu’il enrichit encore en
suivant systématiquement les ventes aux enchères internationales. Même les
musées du Japon, où Peynet est toujours une star, lui empruntent des œuvres
lors d’expositions. Le souci de Gérard ? A 79 ans, il aimerait léguer son
imposante collection au musée de Valence … mais ne pas être relégué dans les
réserves. Mettre en valeur le label Valence ville des amoureux, Valence ville
romantique, serait ainsi en parfaite harmonie avec le slogan : « Mon cœur
Valence ».
N'attendez pas la Saint-Valentin pour aller visiter ce musée insolite et accueillant, où des vidéos racontent l’histoire d’un succès artistique mondial, dont l’origine est le kiosque de Valence.
L’espace Gérard-Vialet, 36 rue Forest à Valence reçoit visiteurs et groupes pendant les journées du patrimoine, à la Saint-Valentin et sur rendez-vous. Tél 04 75 41 08 95, contact@gerard-vialet.com
Article publié dans le JTT du jeudi 2 mai.
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