Le bon plan pour profiter de Rome, en cet été
caniculaire : louer un appartement à quelques kilomètres, près de la mer. Nous avons ainsi
alterné la visite classique des grandioses monuments de la ville
éternelle, agglutinés à une foule de touristes en majorité asiatiques, entre
vitrines élégantes et pétarades de piaggio, avec les séances de plage,
déambulations odorantes au marché, et consommation immodérée de gelati. La
dolce vita italienne, c'est à Ostia, le port de Rome, qu'on en profite vraiment.
Entre les deux, le métro. Parfois climatisé, parfois bondé,
parfois à l’heure. Emblématique des difficultés de gestion de l’agglomération
romaine. Les poubelles débordent, des herbes folles envahissent les trottoirs dégradés. On s’habitue, il faut cultiver l’indulgence, rien n’est
parfait, pourtant tout advient.
L’agrément inattendu, c’est le sourire, la courtoisie, la
volonté de communiquer, omniprésents. Les Italiens aiment
la France, ils prennent volontiers le temps de bavarder, de partager un
espresso avec vous. Bienfaisante cure de convivialité au soleil, loin de la morosité et de la grisaille.
On s’habitue, il faut cultiver l’indulgence, rien n’est parfait, pourtant tout advient.
RépondreSupprimerça, c'est d'une belle concision. J'aurais même omis le : "il faut cultiver l'indulgence" pour que rayonne le : "tout advient", tellement ouvert sur cet inconnu qu'on accueille. Jo