Le club de broderie « Si les points m’étaient contés »
a organisé ce week-end à Vézelois (90) un grand salon consacré à l’art du fil sous toutes ses
formes. Si le thème « Noël en Juin » s’inscrivait en contrepoint, les créations proposées, elles, consacraient la tradition,
l’artisanat, la passion de l’authenticité. Broderies au ruban, perlage, points
comptés, patchwork, art textile, couture, dentelle et laine,
tricot, crochet, cartonnage … s’exposaient en plusieurs lieux dispersés à travers le
village. Les écoliers avaient découpé des rennes qui balisaient le jeu de
piste, entre foyer, église, salle de sport, et granges traditionnelles
ouvertes pour l’occasion. Avec Françoise aux commandes, les bénévoles à l’intendance,
et les visiteurs en nombre, ce fut un beau succès. Et pas seulement réservé aux femmes !
La filière du lin a particulièrement intéressé le
public franc-comtois. Les
liniculteurs normands invités avaient eu la judicieuse idée de présenter sur
leur stand trois stades de la plante : les tiges avec leurs fleurs bleues, un
écheveau de filasse, et un coupon de lin tissé. De quoi exciter la curiosité
des visiteurs. La culture du lin est issue d'une tradition millénaire, elle nécessite une terre riche, profonde, un climat tempéré et humide, qu'elle trouve précisément en Normandie. La France est leader mondial avec ses fibres d'excellente qualité.
Le lin est une plante annuelle, semée en mars-
avril. La croissance est rapide, la floraison a lieu en juin. Environ un mois
après, le lin est mûr, on le récolte : il est
arraché mécaniquement (et non fauché) afin de conserver la longueur des tiges
et donc des fibres. Il est laissé sur le sol, pour le rouissage, phénomène
naturel qui permet, grâce à l'action de micro-organismes, d'activer la séparation des fibres et du bois. Le rouissage dure de 3 à 7 semaines, suivant les
actions conjuguées de la rosée, de la pluie, du vent et du soleil.
Après rouissage, le lin est enroulé sous forme de balles rondes pour être ensuite teillé (séparation mécanique des fibres textiles et des parties ligneuses). La transformation du lin en filasse est assurée par des coopératives et des teilleurs privés, les filasses sont ensuite peignées pour être envoyées vers les filatures. Où ça ? en Chine ! Mais le lin filé revient en Europe pour être tissé, imprimé, et utilisé par les créateurs en couture, déco, loisirs.
Après rouissage, le lin est enroulé sous forme de balles rondes pour être ensuite teillé (séparation mécanique des fibres textiles et des parties ligneuses). La transformation du lin en filasse est assurée par des coopératives et des teilleurs privés, les filasses sont ensuite peignées pour être envoyées vers les filatures. Où ça ? en Chine ! Mais le lin filé revient en Europe pour être tissé, imprimé, et utilisé par les créateurs en couture, déco, loisirs.
Sa capacité à se gorger d’eau en fait
un textile apprécié en été.
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