Une première partie a permis de découvrir les instruments traditionnels
fabriqués par les Incas, Aztèques et autres Amérindiens entre -500 et +500.
Etranges ocarinas de terre cuite, flûtes en plumes de condor, tambour et
tambourin en peau, grelots en bois. Des instruments retrouvés dans les fouilles,
mais sans aucune indication musicale. C’est tout l’art de Pierre Hamon d’avoir
su recréer l’univers sonore et magique de ces civilisations perdues :
Hymne au soleil, sifflets de la mort, danse de l’Inca…
Dans la deuxième partie, les musiciens ont interprété
quelques œuvres de musique espagnole du XVIe siècle. Une musique classique plus
familière à nos oreilles. Luth, harpe, guitare ont accompagné les voix chaudes
des chanteuses. Puis le syncrétisme, c’est-à-dire la fusion entre les deux
cultures, a opéré. De cette époque subsistent des documents écrits, grâce au
Codex Trujillo (XVIIIe siècle) et les morceaux interprétés ont mêlé les
instruments classiques d’Europe aux rythmes des flûtes de Pan, quenas, maracas,
tambours.
Une touche contemporaine a terminé le concert avec la bande
originale du film Pachamama, écrite par Pierre Hamon. Bravo à lui et à ses interprètes,
Ananda Brandao aux percussions, Bor Zuljan et Louis Capeille aux instruments et
Clémence Niclas au chant, pour cette belle initiation à l’histoire de la
musique.
Article publié dans le Jtt du jeudi 18 juillet.
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