Né à Romans, Jean-Charles Ostorero a poursuivi ses études à
Sciences Po Grenoble avant d’intégrer un poste à la direction de Mediactor,
société de communication et production cinématographique. En 1989, il décide de
voler de ses propres ailes en créant sa propre société, Julianne films, dont le
siège social est à Romans, qui produit films et documentaires pour Arte, Canal+
et France Télévisions.
Jean-Charles Ostorero passe depuis toujours ses vacances à
Chamonix, c’est un passionné d’alpinisme et grand connaisseur de la littérature
de montagne. C’est ainsi qu’il découvre en 2012 un Manga édité chez Kana :
« Le sommet des dieux ». L’histoire de la disparition mystérieuse
d’un alpiniste anglais, Georges Mallory, en 1924, dans l’Everest. Coup de
foudre immédiat. En tant que producteur, il est convaincu qu’il faut en faire
un film. Un long travail d’approche s’en suit, contacter les auteurs japonais,
Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura, acheter les droits, solliciter un réalisateur,
un studio d’animation, réécrire le scénario et convaincre les différents partenaires
… Sans compter le Covid ! Le film, réalisé par Patrick Imbert, voit le
jour en 2021. Présenté au festival de Cannes en juillet, il obtient
immédiatement un grand succès auprès de la presse, puis du public.
Lundi 21 mars, Jean-Charles Ostorero et Patrick Imbert assuraient une masterclass à la bibliothèque universitaire de Valence, devant 80 étudiants motivés. Puis, au cinéma Le Navire, où le film reste programmé, ils ont animé une belle rencontre avec le public. Jean-Charles Ostorero est conscient d’avoir permis l’émergence d’un nouveau type de film d’animation, plus adulte, grâce à ce sujet mythique et mystique : la montagne. Il apprécie ces partages avec le public, et est heureux d’avoir rendu à la montagne et aux montagnards tout le bonheur qu’il a connu grâce à eux.
- le film « Le sommet des dieux » est encore programmé au cinéma, et disponible en DVD
- le manga en 5 tomes : « Le Sommet des Dieux », de Jirô Taniguchi et Baku Yumemakura, est disponible dans les librairies et bibliothèques.
Article publié dans la Tribune et le JTT du jeudi 7 avril 2022.
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