Mais quand les presses hydrauliques commencèrent à s'imposer vers 1890, il fallut des scourtins plus résistants. Ferdinand et Marie firent de nombreux essais pour trouver le meilleur matériau et finalement sélectionnèrent la fibre de coco, une matière encore au goût du jour. Ils fabriquèrent aussi une première machine à tisser les scourtins, toujours opérationnelle aujourd’hui.
A la Scourtinerie de Nyons, on peut visiter un petit musée avec atelier, où un film explique la fabrication et l'utilisation des scourtins. Et rendre visite à la boutique, où la gamme de produits s’est actualisée depuis 1956, avec des paillassons, dessous de plats et tapis colorés, pimpants, en fibre naturelle, ainsi que des ombrières, voiles d'ombrage en coco, à suspendre ou monter sur une Pergola. Un patrimoine local original, emblématique de la ville de Nyons et de ses célèbres oliveraies.LA SCOURTINERIE
36, rue de la Maladrerie
26110 Nyons
http://www.scourtinerie.com/
Article publié dans le JTT du jeudi 5 août.
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