L'église était comble, jeudi 28 décembre, pour écouter
l'enfant du pays, concertiste de
renommée internationale : André Henry, né au Cheylard en 1969.
Brillant trompettiste, après avoir exercé comme soliste dans
des ensembles prestigieux à travers le monde entier, il est actuellement
professeur à l'université de Tokyo Ondai. Pour ce concert donné en l'église de
Tain, il était accompagné de cinq jeunes trompettistes japonais, tous élèves ou
anciens élèves étudiant actuellement au Conservatoire National de Paris ou
Lyon. A l'orgue, une autre musicienne
japonaise réputée, Junko Ito-Bornage, titulaire des grandes orgues de la
Cathédrale de Belley (Ain). Chacun d'eux a eu l'occasion d'exprimer son talent
en solo, dans les préludes, concertos, pièces de Bach, Corelli, Bizet … Une, deux, trois ou six trompettes, accompagnées à l'orgue, ont résonné avec éclat sous
les voûtes de l'église.
Concert franco-japonais, avec deux générations en présence,
un bel exemple de transmission. Encore enrichi par la présence au final de
trompettistes de l'orchestre d'Harmonie Tain-Tournon, enchantés de se joindre
au Maître et à ses étudiants pour interpréter des mélodies de Noël.
Le sens de la soirée était le partage sous toutes ses formes,
la logistique étant supportée par
l'association caritative « Opération Centrafrique », dont le siège est au
Cheylard. Une association qui s'occupe de soigner et éduquer les enfants de
Centrafrique depuis 1985, sous la houlette de Sœur Bénédicte. Ardéchois et
Drômois, réunis fraternellement pour la subventionner, ont profité d'un concert
d'exception, sans frontières d'âge, de niveau, de pays ... L'esprit de Noël
était là.
Article publié dans le JTT du jeudi 4 janvier 2018.
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