Autoportraits, paysages du Jura, ruisseaux, forêts, grottes,
sources et baigneuses, dans une gamme de
couleurs naturelles, ocres et verts lumineux ou sombres, précèdent des
salles éclairées par les reflets de la mer, comme la Vague, ou la
neige, dans des scènes de chasse hivernales réalistes. En tout une soixantaine
de toiles, datées de 1844 à 1870, juste avant la Commune de Paris, où Courbet
joua un rôle actif et controversé qui lui valut la prison, puis l’exil en
Suisse, en 1873. Les tableaux exécutés par Courbet pendant ses années suisses
font d’ailleurs l’objet d’une exposition concomitante, au Musée Rath de Genève.
Deux films complètent la visite, l’un sur l’Origine du monde
et son influence dans l’art, et l’autre plus général sur les origines du monde
de Courbet. La projection est présentée dans une salle vitrée ouverte sur la campagne
environnante, magnifiée par les couleurs de l’automne. Le peintre aurait
apprécié cette juxtaposition entre réel et virtuel, entre paysages peints et paysages naturels.
Exposition visible tous les jours, de 10h à 18h.
www.fondationbeyeler.ch
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