Stromboli fait partie de l’archipel des Eoliennes, sept îles
volcaniques, situées à quelques kilomètres au nord de la Sicile. Le paradis des
vulcanologues qui peuvent varier les plaisirs : monter aux sommets,
admirer les cratères, la lave en fusion, les émanations de gaz sulfureux,
ramasser des éclats d’obsidienne, de pierre ponce, de kaolin. Et dégringoler
ensuite parmi les genêts et bougainvillées jusqu’aux petits villages blancs,
pour profiter des joies de la mer.
La plus grande des îles, c’est Lipari. Un lieu de vacances idéal, avec sa citadelle, son musée, son joli port. Une petite Italie en miniature, où la vie s’arrête entre les passages des ferrys et hydroglisseurs qui apportent toutes les ressources du continent, marchandises, touristes, travailleurs, jusqu’à l’eau potable. Le matin, les triporteurs s’installent aux carrefours pour vendre du poisson ou des fruits frais. Le soir, touristes et habitants se retrouvent pour la rituelle passeggiata entre la rue piétonne et le port. La dolce vita.
Vulcano est une immense soufrière, l’escalade de son Gran Cratere est facile, si l’on n’est
pas sensible aux émanations. Salina est une réserve naturelle, couverte de
câpriers et de vignes qui produisent le vin de Malvoisie. Panarea se la joue jet-set,
ses fonds sous-marins sont superbes. Les minuscules Alicudi et Filicudi sont
des ilots simplement formés d’un cône volcanique sur lequel quelques maisons
abritent une dizaine d’habitants.
Article publié dans le JTT du jeudi 9 août.
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