Un roman d’amitié entre deux enfants, Pietro, le Milanais
solitaire, et Bruno, le gamin d’un hameau d’altitude. Chaque été, ils se
retrouvent pour explorer la montagne, au-dessus de Grana, dans le Val d’Aoste.
Quelquefois le père de Pietro les emmène en randonnée tout en haut, vers les
glaciers, à la limite du vertige.
Un roman d’amour pour la montagne : sentiers escarpés,
torrents, alpages, forêts sombres, puis rochers et glaciers étincelants. Le
poids des saisons, des traditions, les difficultés et contradictions du monde
montagnard comme du monde urbain.
Un roman de formation, avec les parcours divergents de deux
personnages épris de liberté, qui vivent une amitié à éclipses sur une quarantaine
d’années.
Un roman de filiation, où la vie se répète, la mort ramène à
l’essentiel, les fils comprennent alors le cheminement obscur des pères,
acceptent leur empreinte invisible.
Le résultat est magnifique : un récit fort et sensible, empli
de poésie et de nature, avec un ancrage réaliste et contemporain.
Paolo Cognetti, né à Milan en 1978, est un auteur italien
prometteur, qui vient d’obtenir pour ce roman le prix Strega, équivalent de
notre Goncourt en Italie, ainsi que le prix Médicis étranger chez nous. Il a
également écrit « Le garçon sauvage », autre ode à la montagne et la
liberté, ses deux passions.
Ses deux romans sont disponibles en Livre de poche et en 10/18.Chronique publiée dans le JTT du jeudi 26 juillet.
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