A l’occasion de la Journée internationale de la Femme, et de
la Semaine de la langue française, le club féminin et féministe Soroptimist et
le club d’orthographe BelfOrtho ont proposé au public une dictée dans la superbe
salle d’honneur de la Mairie de Belfort.
Une cinquantaine de mordu(e)s de la langue française ont ainsi
exercé leurs neurones, sous la houlette de Philippe Dessouliers, éminent
lexicographe. La dictée concoctée par ses soins, sur le thème femme et flore,
était émaillée de pièges perfides. Dès le titre : « Ce qu’elles sont chou… », l’ébullition du cerveau commençait :
faut-il accorder « chou » et comment ?
Faux-amis, accords improbables, tirets, il fallait jouer serré.
Le pire étant la présence d’alysse, aneth et charlotte, alors que tout
portait à croire qu’il s’agissait d’Alice, Annette et Charlotte. Ah, les
majuscules ! C’est ce qui m’a pénalisée, je n’arrive pas à mettre les
accents sur les majuscules, c’est ainsi que j’ai appris l’orthographe jadis sur les
bancs de l’école. Éden, Ève, Élysée m’ont coûté la première place. Mais
je ne me suis pas laissée berner par la conclusion : « ce que le président considère comme une belle plante et qui se
nomme… gaillet »
Déjouer les pièges à mots, c’est jubilatoire !
En tant qu'amoureuse de l'orthographe et de la langue française, j'ai participé à la dictée de la femme, et j'ai entraîné ma petite-fille Sarah dans mon sillage.
RépondreSupprimerNous avons fait plus de fautes que Nicole, mais nous avons gagné tout de même un cadeau qui va nous aider à progresser.L'expérience est à renouveler.