Le kiwi est le fruit d’une
liane appelée Actinidia.
Sa première description a été faite en 1750 par un jésuite français
en mission en Chine. Importé en Nouvelle-Zélande, dans les années 40, sous
le nom de groseille de Chine, il y a trouvé une terre propice.
A partir de 1953, les Néo-zélandais l’appellent kiwi, comme
l’oiseau du même nom, emblème du pays, à cause de sa peau duveteuse et brune. Dans
les années 60, un architecte français en rapporte au Jardin des Plantes, puis commence
la culture des plants en Dordogne.
En 2009, 1,38 Million de tonnes de kiwis ont été produits
dans le monde, dont environ la moitié en Europe méridionale : Italie,
Grèce, France, Portugal. Les deux pays leaders sont la Nouvelle-Zélande
(28 %) et le Chili (16 %). En France, les kiwis de l’Adour disposent
d’une IGP.
On les cultive dans la Drôme depuis les années 1970.
Attention, si vous voulez récolter des
fruits, il ne faut pas planter UN Actinidia, mais plusieurs : Un plan mâle
pour ... un, deux ou trois plans femelles ! Plusieurs variétés sont disponibles, la
Hayward, cultivée un peu partout en France, aime les situations ensoleillées, abritées des vents dominants.
Prévoyez un treillis, une pergola ou tout autre support permettant aux
lianes de grimper, et n’oubliez pas de tailler régulièrement.
Ensuite, il faut attendre, car les premiers fruits
n’arrivent qu’après 4 à 5 ans minimum,
le temps pour les plants de se développer, et de fleurir.
La fructification dépend des conditions de pollinisation. Le
vent n’est pas toujours suffisant et la présence d’abeilles est nécessaire.
Les pieds mâles et femelles fleurissent tous les deux, on peut alors les
distinguer : les fleurs du pied femelle sont blanches, celles du pied
mâle sont de couleur crème, avec de nombreuses étamines jaunes. Le pied mâle
est plus florifère que le pied femelle.
On récolte le kiwi en automne, il est alors trop dur pour être comestible, mais il continue de mûrir après récolte. Il se conserve facilement à température ambiante. On peut donc l’acheter ferme, mais il sera d’autant plus sucré que sa chair sera souple sous la pression du doigt. C’est en janvier qu’il atteint sa maturité naturelle. Sa pulpe verte et ses minuscules graines noires sont un concentré d’énergie (vitamines C, A et E, calcium, fer…)
En cuisine :
La saveur acidulée du kiwi se prête aux mélanges aigres-doux,
avec viandes, salades et poissons. On peut l’utiliser cru, en purée, ou en sauce. Au dessert, le kiwi se consomme nature, à la petite cuillère.
Cuit, en clafoutis, tarte, gratin ou crumble. En sorbet, salade de fruits
exotiques, avec du fromage frais. Son jus sucré et légèrement acidulé se marie
avec les jus de pomme et d’orange. Et pour égayer les assiettes, rien de mieux que ses beaux
yeux verts irisés de petits grains noirs…
En février, je termine mes derniers kiwis en confiture. Un délice, sur une
tranche de pogne grillée !
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