L’année religieuse orthodoxe étant réglée sur le calendrier
julien, la fête de Pâques est célébrée après la nôtre, le 12 avril 2015. Cette
fête est vécue comme le moment le plus important de l’année, bien plus que
Noël, et revêt une extrême solennité.
La religion orthodoxe se réclamant de la tradition des
premiers chrétiens, mêlée à l’influence orientale de Byzance, l’observation
d’un strict rituel et la beauté formelle du décor sont extrêmement importantes.
Tout commence par un Carême de quarante jours, marqué de
célébrations pénitentielles. Les offices, qui durent environ deux heures, debout, rassemblent des foules considérables. Mais pas d’assistance passive, les fidèles vont prier d’une icône à l’autre, et n’assistent pas forcément à la célébration en entier. Avant de pénétrer dans l’église, ils se signent et s’inclinent, les femmes doivent couvrir leur tête, les hommes se découvrir. Ensuite chacun évolue à son gré, baisant les icônes, parfois le sol, s’agenouillant pour prier, allumant un cierge, les manifestations de ferveur sont très marquées.
La décoration intérieure des églises est somptueuse : Icônes précieuses entourées de fleurs fraîches, fresques et mosaïques d'or et d'argent illuminées par une multitude de cierges. Les prêtres vêtus de majestueuses chasubles officient derrière les riches iconostases de bois et d'or, puis viennent vers l'assistance distribuer l’encens, oindre d’huile, confesser, bénir. Des chants polyphoniques, exécutés par d’invisibles chœurs, ajoutent à l'ambiance solennelle empreinte de mystère.
La décoration intérieure des églises est somptueuse : Icônes précieuses entourées de fleurs fraîches, fresques et mosaïques d'or et d'argent illuminées par une multitude de cierges. Les prêtres vêtus de majestueuses chasubles officient derrière les riches iconostases de bois et d'or, puis viennent vers l'assistance distribuer l’encens, oindre d’huile, confesser, bénir. Des chants polyphoniques, exécutés par d’invisibles chœurs, ajoutent à l'ambiance solennelle empreinte de mystère.
Article publié dans le JTT du jeudi 16 avril 2015.
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